Fin du quinquennat et toujours la même musique: « Il faut faire des économies, il faut aider les entreprises! faut réduire le coût du travail !». Nouvelle-nouvelle offre du gouvernement aux entreprises en plus des milliards d’euros de baisses de charges et d’impôts dans le cadre du Pacte de responsabilité, – qui comme chacun le sait, est un véritable fiasco -.
Le taux d’impôt sur les sociétés (IS) est actuellement de 33,3% en France et passera à 28%, – c’est à dire, des recettes en moins pour les finances publiques, le savoir-. A moins d’une nouvelle ponction fiscale sur les ménages pour compenser ce manque à percevoir, il faut se poser la question du combien ça coûte et qui va payer. Cette mesure vise, semble t-il, l’éternelle compétitivité des entreprises, soit. Mais à la fin d’un mandat et pour les résultats déjà observés, « il faut être con ou prisonnier de l’idéologique libérale pour croire que les « copains MEDEF » – qui jusque là rechignent à créer de l’emploi – vont se *décarcasser* pour embellir les statistiques d’une économie bien mal en point, et de facto, « faire le jeu de la copie de leur champion Nicolas Sarkozy » désormais de retour ». Mon avis.
« Tout pour les entreprises sans contrepartie » [Manuel Valls], contre le « Tout pour la France -ou pour ma gueule-« [Nicolas Sarkozy] et dans les deux cas, « rien pour les français! ». Décidément, la « guerre des Droites » est une longue période de solde sans fin. Une autre politique est possible, le réalisme économique n’est pas la panacée de l’ultra-libéralisme, non. Bien relire Paul Krugman pour s’en rendre compte. Battre la droite en 2017 ne se fera pas avec la faiblesse d’un bilan quinquennal que personne ne conteste. Entre deux droites, le choix d’une bonne Gauche s’impose désormais.
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