Traité de la «banlieue (politique)»|Du «contrôle au faciès» de JL Mélenchon, allégorie (presque)..

20181018_113454L’«apatride politique» que je suis a suivi, non sans une certaine distance, les dernières péripéties de «Meluche le caïd de la cité des insoumis». On va dire ça.  Habitant de la «Banlieue Gauche  de la république», il a fait l’objet d’une descente de police ce 16 octobre très tôt le matin. Il était 07heures, l’heure où Paris s’éveille.

Des policiers partout – et un procureur- ont investi son domicile lors d’une perquisition d’une grande ampleur. Plus d’une centaine au total, éparpillés façon puzzle, réunis dans un tir groupé, à son domicile et en même temps chez certains de ses amis. Son QG siège de son «organisation» n’a pas été épargné. Une intervention légale – disproportionnée – dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le Procureur de Paris pour «malversations financières entre autres fraudes». Et comme souvent dans ce genre de situation, on n’entend jamais le  «perquisitionné involontaire» dire: «Ah chouette de la visite! Z’êtes tombé du lit? Mais entrez donc les amis, un café? Ah non, jamais pendant le boulot j’avais oublié. Mais perquisitionnez donc! Faites-vous plèZ! Des volontaires pour ma cave-à-vin tant qu’à bien fouiner partout? J’ai de bonnes bouteilles si ça vous tente». Et comme souvent, ce qui devait arriver ou attendu, arriva. La disproportion se nourrit toujours de la disproportion:  1. Plus de 100 flics armés et en gilets pare-balles, 2. Une dizaine de procureurs mobilisés, 3. 17 perquisitions et 20 auditions, 4. Des dizaines de milliers de mails “aspirés”, 5. Des disques durs et clés usb confisquées..

Une “descente de police” hautement politique, du jamais vue sauf dans de le cas de la lutte antiterrorisme.  Pas de saisie d’armes comme lors d’une précédente perquisition dans les locaux parisiens d’une «bande rivale, la team #Benalla», mais de nombreux documents confisqués, des fichiers informatiques, des photos de vacances, etc. Cette fois, le coffre n’a pas disparu. Dans cette séquence mise en lumière par le «contrôlé involontaire» lui-même via son smartphone et en direct sur les réseaux sociaux, seuls ses propos ont retenu l’attention, l’avant ne compte plus. Et l’emballement médiatique a vite suivi.  Le bandeau Breaking News était à la UNE: « Ladies and Gentlemen, we got him! ». C’est là une récurrence désormais bien installée dans la gestion des faits de société où le «présumé innocent», sujet à un contrôle qui tourne mal pour lui, devient, dans la suite de la procédure médiatique (presse, télé, twitter), coupable de sa propre «insoumission». Constat observé dans bien d’autres faits à la Une de l’actualité de ces derniers temps n’est-ce pas ? Bref, la vie (politique) est à l’image de la société, avec ses «quartiers résidentiels» et ses intouchables d’un coté, puis ses «cités» et ses insoumis de l’autre. Oui le distinguo s’impose.

Jean Luc Mélenchon vient de découvrir ce qu’il convient d’appeler le «contrôle au faciès» ou «délit de sale gueule (politique)». C’est nouveau.

Le raccourci est facile je vous le concède. Mais ça se tient 1. Intervention (police ou justice), 2. Excès de zèle des parties présentes, 3. C’est toujours les 1ers qui gagnent, force à la loi, normal. 4. «L’insoumis» devient victime de son insoumission, à tort ou raison. Et s’en suit le procès de «l’insoumission  de l’insoumis» sur la place publique. On met l’accent et on s’affaire sur l’affaire dans l’affaire, la « belle affaire ». Puis, tous en chœur, on juge avec sévérité  ce que l’on n’accepterait pas pour soi, souvent et presque toujours d’ailleurs. Les faits ayant entrainés le contrôle disparaissent et les actes posés par certaines personnes dépositaires de l’autorité, souvent controversés dans bien des cas-, trouvent toujours une justification à posteriori. Imparable. La mauvaise foi s’habille toujours chez très bonne intention et le présumé-innocent toujours coupable.

Nul n’est au-dessus de la loi, même pas la Loi  …

Convoqué ce matin, JL Melenchon s’est présenté à la direction centrale de la police judiciare de Nanterre. On aurait pu commencer par là. PS: Ce traité (politique), disons cet essai, n’est que simple allégorie et je n’ai pas d’avis sur les « Olivier-Giroud-de-la-politique », c’est à dire, les autres habitants de la « Banlieue Gauche », les anciens « caïds du quartier », ceux qui se réjouissent de voir les insoumis se faire braquer par « les condés #Enmarche ». Ils s’imaginent « peser dans ce match (politique) » en mêlant leurs voix aux chants des sirènes alors que l’objectif c’est de marquer des buts  pour sa cité, de gagner ses propres matchs, c’est à dire des élections. Au lieu d’observer le silence, « ça poucave » | Proverbe (politique): « Qui a perquisitionné chez Meluche perquisitionnera chez vous », le savoir bande de cons!

|Signé: l’apatride (politique) – ou « aPARTIde » -, au choix.

Nicolas Sarkozy chez le juge…

C’est cette semaine que l’ex-président est convoqué à Bordeaux pour répondre aux nombreuses questions du juge Gentil, en charge du dossier Bettencourt.

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Le juge d’instruction cherche à savoir si Liliane Bettencourt a pu contribuer au financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, comme l’affirment certains protagonistes. Il devrait donc notamment interroger l’ancien président sur une visite qu’il aurait rendue au domicile des Bettencourt pendant la campagne présidentielle d’entre-deux-tours, en 2007.

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Nicolas Sarkozy: Fin des vacances et du statut pénal…

Après un séjour bien mérité au Maroc, l’ancien Résident de L’Elysée est de retour en France. Il est dans le Sud de la France, certainement chez Belle-maman. C’est BFMTV qui nous offre un très bon résumé politique de ce retour….

Et, le sujet de son statut pénal revient sur le devant de la scène. Ce statut pénal du Président de la République est régit par l’article 67 de la constitution qui précise que…

 »Le Président de la République n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité, sous réserve des dispositions des articles 53-2 et 68. Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l’objet d’une action, d’un acte d’information, d’instruction ou de poursuite. Tout délai de prescription ou de forclusion est suspendu.

Les instances et procédures auxquelles il est ainsi fait obstacle peuvent être reprises ou engagées contre lui à l’expiration d’un délai d’un mois suivant la cessation des fonctions. Il ne peut être convoqué par un juge. Il est protégé pendant un mois après la fin de son mandat. »

Donc, Nicolas Sarkozy pourrait être entendu par un juge dès le … 15 juin. Ah! c’est là que vous posez la question:  »Mais pourquoi donc le convoquer chez le juge? »

Tout simplement parce qu’il pourrait faire (l’objet de) quelques bonnes affaires à partir de cette date..

1. L’affaire Karachi d’abord. C’est du lourd. Financement illégal de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur en 1995 dont il était Directeur de campagne et bras droit. Rétrocommission etc… Il peut gagner gros.

2. Affaire Bettencourt. Il aurait touché de l’argent en liquide pour le financement de sa campagne électorale de 2007. Des traces de son passage sur des carnets de cette résidence disponibles chez le juge. Des amis proches déjà en détention provisoire. Déjà des tickets d’entrée…

3. KadhafiGate:  »Sarkozy m’a  »tuer » et réciproquement ». Joli sujet pour un bon polar politique aux éditions ‘‘Méditerranée ». Une sombre histoire d’un montant de 50 millions d’euros en 2007 selon les dernières révélations de Médiapart. Là aussi, c’est balèze.

4. Délit de mauvaise gestion et mise en danger de l’économie française. Non, ça n’existe pas en droit français. C’est dommage. Une mauvaise affaire pour nous 😉

Les blogueurs de gôche ont encore de beaux jours devant eux. A suivre.

Sarkozy chez les Bettencourt> L’agenda de Liliane révèle que…

 »Nicolas Sarkozy était chez Les Bettencourt deux mois avant la présidentielle de 2007 ». C’est du moins ce qui ressort de l’agenda de Liliane Bettencourt qui mentionne un rendez-vous entre Nicolas Sarkozy et son mari André, selon les informations de l’Express.fr.

Ce rendez-vous aurait eu lieu le 24 Février 2007 avec la mention suivante

« A 12 heures Pour Monsieur Nicolas S… »

 »Cette annotation est importante » écrit l’Express:  »elle semble alerter la maîtresse de maison d’une rencontre, à Neuilly, entre son mari André (« Monsieur« ) et le candidat Sarkozy (« Nicolas S.« ), à deux mois du premier tour de la présidentielle 2007.  Ce ne sont que quelques lignes dans l’agenda de Liliane Bettencourt, mais elles pourraient faire l’effet d’une bombe. »

Le témoignage de Patrice de Maistre, toujours en détention sur décision du juge, est plus que jamais décisif. L’étau se resserre.

Édit 03 Avril à 07h50 >

En réponse à cette question ce matin sur la Matinale de Canal+, Nicolas Sarkozy affirme ne pas se souvenir de ce qu’il faisait le 24 Février 2007. Cependant, il admet une rencontre possible avec André Bettencourt pour la simple raison qu’il était Maire de Neuilly, et que André Bettencourt, Sénateur de sa famille politique  habitait sa ville de Neuilly. Donc, OUI,  je l’ai rencontré…

Nicolas Sarkozy affirmait encore récemment n’avoir jamais rencontré ce Monsieur…

Lire la suite> L’Express.fr

Résumons…