«Rentrée *Littégrière*» hier soir sur le plateau de Quotidien de Yann Barthès. Au programme, la promo du livre «Les dix petits *singes*» d’Agatha Sarkozy. On va dire ça. Sur le plateau «ils étaient dix» au moins, heureux. Extrait.
Une pandémie, permissive. Et elle goutte, insidieusement, s’étale, s’installe et prend racine dans toutes les strates de la société. Sur toutes les colonnes. Nostalgie du bon vieux temps? Qui sait. Par paresse? Peut-être bien par « ensauvagementcollectif« , une option. Et le malade n’est plus imaginaire, il s’est désigné volontaire. Soit. Reste à évaluer l’état du système sanitaire avec ce fort taux de contamination. Les masques sont définitivement tombés…
Quelques uns résistent, des Gaulois réfractaires. D’eux viendra ce vaccin qui se fait attendre faute d’investissement. L’hiver sera rude. Bref, le séparatisme d’une couleur qui ne dit pas son nom est en marche….
Une lecture vivement conseillée où l’on peut lire en « Page4 » ce qui suit. In extenso..
«Blancs», «petits Blancs», «racisme anti-Blancs». Ces expressions empruntées au lexique historique de l’extrême-droite ont refait une brutale apparition dans le débat public français depuis les années 2000. Alors que la France ne cesse de réaffirmer son credo républicain selon lequel il ne peut exister aucune distinction raciale, allant jusqu’à bannir le mot «race» de la législation, comment comprendre ce surgissement de la «question blanche» dans la rhétorique politique et médiatique?
Au PS, Manuel Valls voulut naguère mettre à l’image « quelques Blancs, quelques white, quelques blancos» dans sa belle ville d’Évry; au nom de l’UMP, Jean-François Copé est lui parti en guerre contre le «racisme anti-Blancs», tandis que l’éditeur et polémiste Richard Millet ne craint pas d’affirmer que passer par la station Châtelet-Les Halles à 6 heures du soir est un «cauchemar absolu […] surtout quand je suis le seul Blanc». Le débat sur les «minorités visibles», prégnant depuis une vingtaine d’années, s’est ainsi déplacé vers un questionnement sur la «majorité invisible». Mais qu’est-ce qu’être blanc?Une couleur? Ce serait si simple…
Pour la première fois en France, ce livre cherche à décliner les nuances de ce terme controversé afin d’en interroger la pertinence et les usages. Écrit par des contributeurs d’horizons, d’opinions et d’origines divers, il se veut à la fois une exploration du discours sociopolitique contemporain, une analyse historique de sa genèse coloniale et de ses héritages, mais également une réflexion sur la façon dont ce «blanc» colore nos imaginaires culturels, du cinéma à la littérature, du rap à la télévision.
Donc, pour Emmanuel Macron, « un bon noir en France est un «plongeur». Traduction. Certes, nous ne sommes plus « amazones du roi du Dahomey, ni princes de Ghana, ni docteurs à Tombouctou, ni architectes de Djenné, ni Mahdis, ni guerriers », le tout à l’insu de notre plein gré, mais nous limiter en unfumier ambulant hideusement prometteur de cannes tendres et de coton soyeux comme l’écrivait Aimé Césaire, c’est, comment dire … | Est-ce là le fait de notre «expertise imaginaire» après avoir échappé -ou survécu- à une plongée en Méditerranée? Aujourd’hui encore et bien des années après le Code Noir, en France, certains pensent que « le seul indiscutable record que nous ayons battu est celui d’endurance à la chicotte ». Ce qui, en 2019, nous vaut l’honneur du valeureux métier de plongeur. Soit.
« Plongeur je suis, plongeur je resterai et le plongeur t’emmerde. »