L’Afrique en deuil, RIP Tabu Ley, le roi de la Rumba…

Tabu Ley OlympiaJ’ai eu du mal à écrire ce billet, je ne sais pas faire dans la nécrologie et, j’étais loin de m’imaginer que cette disparition me … bref. A travers Tabu Ley (Seigneur Rochereau), les sonorités d’une enfance joyeuse, toute la musique que j’ai aimé, celle de mes parents, celle de mon Afrique. Mes souvenirs, ma racine.

Le Roi de la rumba est mort aujourd’hui à Bruxelles. Tabu Ley, c’est une figure légendaire, il a accompagné les premiers pas de Manu Dibango le long des rives du fleuve Congo (Kinshasa), il est le papa du rappeur Youssoufa (vidéo n°2). S’il fallait une chanson pour la circonstance, « Mokolo na kokufa » (le jour où je mourrai) s’impose…

Vié Ley, Mboté na vié Franco, « Rumba ezalaki, ezali pé ekozala » (La rumba était, elle est, et  elle sera…). Pour finir, Quand le fils « sample » le Père, cela donne une Rumba Rap-session… [Avec la radio de mon père à 1mn50].

LIRE: Nostalgie et paradigme de l’élégance: Envie de couleurs

Ba mama bobina, ba noko to mela. Éprouvons. Plus sur Wikipedia

9 réflexions au sujet de « L’Afrique en deuil, RIP Tabu Ley, le roi de la Rumba… »

  1. Merci. Je découvre. Je suis scotché.

    Au passage : sur twitter, j’espère que la joke passera mais je voulais attirer quelques lecteurs pour partager ce beau billet d’hommage et ce partage culturel !

    Cordialement et en toute amitiés bloguesques.

    Ervé

    J’aime

  2. Un grand, qui a bercé ma jeunesse, avec Prince Nico Mbarga, Fela Ransome Kuti, Osibisa dans un autre genre.

    Tiens, du coup, je vais aller prospecter ma collection de vinyls, où traînent plusieurs albums de Tabu Ley, Pamelo Mounka (je suis du coup allé réécouter Amour de Nombakele, L’argent appelle l’argent…)

    J’aime

Extimise ton avis (Commentaire)>