«Trompettes de la *Renommée», elle est bien mal embouchée…

«Manquant à la pudeur la plus élémentaire, elle a pour les besoins de sa cause publicitaire divulgâché avec entrain et dans toutes les positions le peu de vertu qu’elle avait…

Plongée dans le stupre et la fornication mentale, à toute exhibition sa nature n’est nullement rétive. Pour défrayer la chronique des scandales imaginaires, elle fait battre ses cordes vocales ostensiblement comme un enfant de chœur porte un saint sacrement. Femme ébène qui souvent laisse faire ses quat’ voluptés dans les quartiers «d’extrême noblesse», elle a sournoisement passé sur son divan le soir, des parasites du plus bas étage qui soit pour rire des malédictions enchaînées et manger piment dans notre bouche. Sous prétexte de reconnaissance et de «couleur de réclame», elle se pense l’honneur de la ligne (t)racée en criant à hue et à dia: « Madame des îles marquises m’a fait manger du manioc!»

«Trompettes de la renommée – la voilà bien mal embouchée»

Elle vit en « bonne entente avec le Père Daval». Lui, le catéchumène et elle sa Marianne. Il la laisse dire « Merde, zut, crotte!». Elle lui laisse dire «Amen ma fille». En désaccord avec elle-même, dois-je écrire sur ce blog qu’un soir – quand on lui cherchait encore des poux dans la tonsure – je l’ai surprise aux côtés de braves filles chantant – d’une voix qui susurre – «Noire n’est pas mon métier» ?

Avec qui – ventrebleu! – faut-il donc que je tweete pour faire entendre raison à la déesse mégère des sans voix? Faut-il qu’une ébène vienne in naturalibus prendre la place du balafon pour exciter les peuplades et les folliculaires du MontVichy? Ah si comme Fatoumata  elle était baobab! Si seulement comme Salimatou elle prenait tout à coup des allures d’Amazone du Dahomey

«Trompettes de la renomméeOui elle est bien mal embouchée»

Après ce p’tit tour d’horizon de ses mille et une allégeance qui lui valent à coup sûr les honneurs des gazettes, j’aime mieux m’en tenir à ma première vertu:  « Me gratter le ventre en tapant dans les bons-bouts sur l’air des chants zoulous. Et je remettrai une couche de tamtam loin de la rançon de la gloire ad libitum. Et sur mon brin de maïs sous l’arbre à palabre, heureux comme un fumier ambulant hideusement prometteur de cannes tendres et de coton soyeux, je m’endormirai à la fraiche, libre..»

Ainsi-soit-elle. 

Amen.

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