Sur la scène internationale entre la France et la Syrie de Bachar, c’est « Je t’aime moi non plus » …
Macron sur la question Syrienne: «Bachar est l’ennemi du peuple syrien. Mon ennemi, c’est Daesh» (…) «Bachar al-Assad sera là. Il sera là aussi car il est protégé par ceux qui, sur le terrain, ont gagné la guerre aussi, que ce soit l’Iran, la Russie, donc on ne peut pas dire qu’on ne veut pas parler avec lui ou ses représentants », Traduction: « Bachard Al Assad c’est pas mon ennemi, c’est celui des Syriens ». Et en même temps, ajoute Emmanuel Macron:« Bachar El Assad devra répondre de ses crimes ». C’est la partie après le « en même temps » que Bachar n’a pas aimé je crois, trop compliqué pour le chimiste de Damas, il ne « parle pas le Macron » d’où sa réponse malgré cette belle main tendue de Jupiter. L »ingrat. Il est vrai qu’avec les tribulations de Lafarge en Syrie et ses 15 millions de dollars suspects dont une partie importante a financé, entre 2011 et 2015, des organisations terroristes (y compris l’État islamique, il nous est bien difficile de donner des leçons. Passons, c’est secret défense d’en parler (sauf chez Mediapart). Encore eux.
C’est compliqué. Bref, ils finiront bien par se mettre à table un jour, peut-être parleront-ils en arabe. En effet, à l’occasion de la journée mondiale de la langue arabe (le 18 décembre), le lexicologue Jean Pruvost nous apprend la langue arabe est extrêmement présente dans la langue française qui comporte – on s’accroche- 5 fois plus de mots arabes que gaulois! En gros, le français est une langue arabe qui s’ignore (Mon Dieu!). Ce lien linguistique va très certainement énerver les Finkielkraut, Valls & asSouchiés, mais reste néanmoins une porte d’entrée non négligeable pour en finir avec ce langage de sourds qui plombe la communication diplomatique sur la question Syrienne…
« La racine Gauloise est une fumée« . Plus sérieusement. Je pense que François Hollande avait une bonne fenêtre de tir contre Bachar Al Assad en septembre 2013 avec sa coalition internationale, mais grosse reculade des États-Unis et on connait la suite: installation des bâtards de Daesh et ses conséquences terroristes jusqu’à Paris. Aussi, l’attitude « ni pour ni contre Bachar » de Jupiter est un enlisement qui n’arrangera rien à court terme, le langage de sourd va continuer et pas la peine de « se mettre à l’arabe », c’est déjà dans la langue française..
Kif-kif…
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