Un manifeste que les blabla-blabla-pookie! –ceux qui postillonnent– n’avaient pas jugé utile d’organiser. Je voulais en être, tout simplement, et j’ai fait l’aller-retour Lyon-Paris ce dimanche 10 novembre. « Pourquoi? ». Bah… ne sentant pas la démangeaison de ceux qui toujours stigmatisent, je refuse l’idée de justifier un élan de solidarité envers ceux qui ne revendiquent que le droit élémentaire de dire qu’ils ont mal. Et c’est de ça dont il est question, ceteris paribus.
Un appel sans commune mesure face à quelque chose qui nous dépasse et qui nous oblige. Je peux comprendre les réticences de certains pour préserver leur image de peur d’être indexés sur les réseaux sociaux, je comprends. Mais le courage c’est Maintenant! Car il est ici question de valeurs, non pas celles actuelles que l’on érige comme des étendards d’exclusion, ni celles faussement indexées à la laïcité que l’on martyrise à hue et à dia, mais celles que nous avons en partage. Aussi, à peine l’appel signé et édité que déjà sifflaient les premières flèches des archers du discrédit toujours à l’affût au sommet du « Mont-Polémique» comme chaque fois qu’une « voix non-autorisée» ose sortir de son « assignation à résidence » dans cette France maternelle et affective, celle désormais «fais-pas-ci-fais-pas-ça», celle surveillante générale qui vous colle des mots dièses dans le cahier de liaison pour que les parents vous allument à la maison, ou en public devant les copains de classe, celle marâtre qui toujours vous prive de goûter, et de goûter aux délices de la liberté et de l’égalité. Au final, celle qui toujours nous nourrit et nous protège, ou pas, au gré de ses humeurs.
Faut croire que non. Alors ils ont creusé, à la pelleteuse comme dans un grand chantier du dimanche pour trouver des bouts de quelque chose pour se réchauffer. L’hiver (politique) ne fait que commencer, il sera rude pour certains et ça risque bien de durer encore longtemps.
De Toulouse, Marseille, Avignon, Saint-Malo, Lyon, etc., des quatre coins de la France, – des « cinq points » de l’Hexagone – des français s’étaient donné rendez-vous à Paris pour une grande messe du Dimanche qui a tenu toutes ses promesses. Fallait la vivre de l’intérieur pour saisir le malaise à l’origine de ce rassemblement, une souffrance joyeusement exprimée par les sourires affichés qui masquaient à peine le «merci» qui l’accompagne. Au rythme de nos pas et sans tourner le dos à toutes les convenances, on a fait à peu près intégralement – comme dirait Benabar– ce qu’on interdit de faire à des gosses. Aussi, on a chanté pêle-mêle et dans une grande confusion, «Laïcité je t’aimeeeuh!» et la Marseillaise... et pas Sting, simple oubli..
Oui la Marseillaise et ce pays ne s’en félicite même pas, c’est vous dire. Soit. Le long dutrès long cortège entre Gare du Nord et Nation, en passant par la bien nommée Place de la république, les discussions s’enchevêtraient et moi où j’en étais, je savais plus trop quoi penser des «controverses» et autres billevesées qui défilaient sur mon fil Twitter. Ma réalité était une joie sans nom et un vrai moment festif. Plus tard, à Nation – terminus -, devant cette fumante tapageuse bonne humeur contre le racisme et l’islamophobie, les orateurs, redoublant d’exubérance servaient à la cantonade un « thé-à-la-menthe » savamment parfumé d’arômes de fraternité. A la Manif contre l’islamophobie j’ai croisé des regards et j’ai vu… ce que certains refusent de voir. Ce qu’ils ne savent pas encore et ça n’a rien d’étonnant, c’est le fait que cette porte ouverte marque le début de quelque chose, une sorte d’émancipation morale et sociale, et peut-être bien un éveil politique. Et c’est en ça que les absents ont eu tort. Une fenêtre ouverte se ferme mieux de l’intérieur, encore faut-il franchir le seuil de la porte de la «Maison commune». Certains y étaient et d’autres pas, certainement perdus dans des théories farfelues dont ils ont perdu le fil, un naufrage. «Ils avaient piscine», dans une eau à 6,2° – dernier relevé de température -, ils n’ont pas dû avoir bien chaud. Le thé était pourtant offert, mais il faut les croire grisés par cettebruyante gaité qui désormais maquille à tort la laïcité en droit d’invectiver – et sans tromper personne -. On ne peut que se désoler de les voir si mal, ou de se dire … tant mieux!
Bref. Presque par inadvertance, j’ai croisé – et c’est une chance – des Regards, et j’ai su …
Ils finiront par brûler les livres, les bibliothèques, puis les écoles et les écrits impurs des siècles des lumières. Se défaire de ce qui jadis les définissait, s’enfoncer dans la forêt amazonienne et bruler avec elle sous un épais nuage « d’enfumeurs »…
Un refuge pour ne pas vous dire, par exemple, que, «ne pas condamner l’antisémitisme avéré de YannMoix c’est le tolérer pour d’autres demain». Et ce précédent servira de paravent. «Expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser» disait un certain ManuelValls. Aujourd’hui il observe le silence🔇, on n’est pas couché. Destin Français, c’est la rentrée et déjà «notre Maison brûle». Aussi, mon arche de Noé est un «menu plaisir», une parenthèse enchantée teintée de gens heureux, un refuge. Entrez, chez les «djamoskettes » …
Oui je sais, ça fait du bien. PS: Ne pas reproduire chez vous sans entrainement préalable, voire des cours spécifiques.| Et non, «l’Afrodance avec moi dedans» n’est pas à l’ordre du jour non plus. N’insistez pas, c’est non.
La leçon n’a pas suffi, à la mémoireils ont choisi l’oubli, le remède des (…)« hommescivilisés« de la #LigueChristChurch (concept, à définir si besoin) …
Quelque part en France, sur une plage cet été, une femme voit débarquer la police.
Voilà pour « la merveilleuse image que la France offre au monde en 2016 ». Oui, « si t’es pas choqué par la violence de ces images, c’est que t’es en train de virer facho » ou que tu l’es déjà. Ne cherche pas et si t’es pas d’accord c’est pareil, je t’informe c’est tout. Progressivement, l’air de rien, l’intolérance s’installe comme par inadvertance dans une société désormais identitaire. *Les valeurs de la République sont en vacances*. Et demain à qui le tour?
Une brèche est ouverte, la digue va exploser, s’en inquiéter ou pas? Indignation et colère contre cette classe politique qui accompagne, – à Droite comme chez Valls-, sans assumer complètement ce « naufrage morale de la France« comme l’écrit Samuel – aka @Authueil – dans un excellent papier (un trèsbobiyé) qui que je vous invite à lire.
Ce qui me choque par dessus tout, c’est l’indifférence des bons, enfin, s’il en reste. Partageons cet avis. Les autres, continuez, le Front national c’est tout droit et c’est gratuit.
J’ai des noms, beaucoup, sur Twitter et sur les blogs, mais pas que. Les dénoncer leur fera de la publicité, et ils aiment ça. Élisabeth Badinter disait (de mémoire): « il n’y a pas de honte d’être traité d’islamophobe », c‘etait il y a peu. Depuis, elle a fait des p’tits, beaucoup, particulièrement à Gauche, ne pas l’accabler. En France, l’islamophobie s’est décomplexée, et ne traquer que les petites frappes ne servira à rien, il faut viser les têtes d’affiche, les gros dealers. Exemple? Le panier à crabes des soldats du Printemps dit « républicain » (avec Laurent Bouveten chef d’escadrille). « Républicain« , comme chez les Sarkozystes, appellation tendance chez les pokémons utiles du Front national. Et j’ai d’autres noms …
A tort ou à raison, fonder tout un dessin politique contre une communauté, -exclusivement-, c’est une honte. Combattre les dérives dites « communautaires » ne peut être prétexte à discriminer. Le faire partout, pour tous, sans angelisme ni parcimonie. La « Parole » des gros induit les « actes » des petits.
Le profil (juste les faits):Policier (en activité), Islamophobie avérée(avis de la justice française selon VSD), Dénoncé par une collègue flic et condamné (le parquet avait requis 8mois de prisons dont 5 mois ferme), Il est contre « celles et ceux qui ont voté socialiste « ces gens-là) », Membre fondateur de l’association Nationale de Défense Égalitaire de la Liberté d’Expression, Anti sarkozyste et suivi par le Front National (Marine Le Pen et Gilbert Collard).