Après TF1 épinglé par Yann Barthès pour avoir décalé les «huées hollande» à Oyannax, ce matin, c’est la presse qui surfe sur une info basique: Recul du PIB au 3e trimestre de 0,1%. Le drame est amplifié, les spécialistes, après avoir évité le débat avec Paul Krugman qui a parlé de complot contre la France le week-end dernier sont de retour. C’est la fin, interprétation en mode switch.
Regardons de près l’évolution du PIB en 2013. Pour cela, on va se baser sur les statistiques de L’INSEE. Que dit L’INSEE?

Note de L’INSEE: Baisse légèrement (-0,1%) après un rebond au deuxième trimestre (+0,5%). Regardons l’ évolution du PIB 2013 de la France sur cette mauvaise année 2013.
1. Premier trimestre 2013. (-0,2%). Corrigé à -0,1%.

Note de L’INSEE: Au premier trimestre 2013, le PIB en volume* recule de nouveau : –0,2 %, après –0,2 % fin 2012. C’est la troisième baisse au cours des quatre derniers trimestres. Le temps de solder les ratées de Sarkozy, et d’appliquer de nouvelles mesures.
2. Deuxième trimestre 2013 (+0,5%)

Note de L’INSEE: Au deuxième trimestre 2013, le PIB en volume* augmente de 0,5 %, après un repli de 0,1 % (donnée corrigée) au trimestre précédent. Très bon résultat, sans aucun applaudissement. Dans le «point de conjoncture, octobre 2013», L’INSEE annonçait une éclaircie qui se confirme: «Le PIB se stabiliserait ainsi au troisième trimestre, avant de progresser à nouveau au quatrième trimestre 2013 (+0,4 %). En moyenne annuelle, le PIB progresserait de 0,2 % en 2013». Et donc…
3. Troisième trimestre 2013 (-0,1%).

Prévisible avec une stagnation de l’activité au mois d’août. L’effet rentrée scolaire sera visible dans les prévisions de croissance du dernier trimestre. L’INSEE annonce une croissance au 4ème trimestre 2013 de (+0,4%). Mais dans la presse, c’est une catastrophe. La palme, disons le BonnetRouge est attribué à Jean Pierre Raffarin cité par l’AFP…

Il a raison JP Raffarin, il faut être dans état de «coma éthylique» pour avoir une si mauvaise lecture des données sur la croissance. La pathologie est grave, le «switch mauvaise croissance» devient chronique car, même une interprétation erronée des chiffres ne donne rien de négatif[ (-1) +(0,5) + (-0,1) + (0,4)]. A retenir: Prévision de croissance au 4ème trimestre : +0,4%. Ce n’est pas le plein emploi mais, c’est moins grave que si c’était pire (on peut le dire).
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