[Constat]. Les prises de position alambiquées de Manuel Valls sur certains sujets ne facilitent plus la critique sincère de la DroiteUMP de Sarkozy et sa bande de républicains. Comme écrit dans mon tweet de ce matin, le boulot des e-militants de gauche devient pénible, pas seulement sur les questions économiques, mais aussi sur les questions de société, voire de «civilisation».
Désagréable sensation de s’insulter en différé en effet. Le vrai et sonne un peu faux dorénavant, critiquer aujourd’hui ce que Manuel Valls reprendra demain à son compte m’incite à la retenue. C’est un tort? certainement, mais bon, difficile de justifier chez nous ce que l’on dénonce chez les voisins. Je constate que ce que l’on critiquait hier avec délectation s’applique désormais à nous, et nos critiques tournent à l’auto-critique. Tenez, même cette belle flèche de Christiane Taubira sur la Droite n’accroche plus.
Elle a raison, mais difficile de ne pas penser à sa précédente déclaration: «La gauche a adopté les mots de la droite, c’est une faute», et à «Manuel Valls, il glisse, il glisse…» et ça sent pire s’empire, la perspective de l’échéance 2017 n’arrangera rien, bien au contraire. Oui, Ami socialiste, entends-tu le vol noir des corbeaux de droite sur nos plaines? Ami, entends-tu les cris sourds de la Gauche qu´on enchaîne? Ohé, partisans, ouvriers et e-militants, c´est l’alarme…
Partageons mon avis.
(…)
Le langage politique est destiné à rendre vraisemblable les mensonges, respectables les meurtres et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent. (George Orwell)
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C’est un avis.
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C’est le mien … et je le partage. Bonne journée.
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Et je l’approuve!
Merci.
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