Lyon: La Marche des mémoires, #10Mai…

10 Mai 2013, Marche des mémoires, EsclavageCe 10 mai 2013, la France célèbre la 8e journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. Plusieurs manifestations importantes ont lieu sur l’ensemble du territoire, à Paris, mais également chez nous, à Lyon…

La date du 10 mai correspond à l’adoption par le Parlement, le 10 mai 2001, de la loi Taubira, reconnaissant la traite négrière transatlantique et l’esclavage comme crime contre l’humanité. Une date importante, un moment de réflexion sur une tragédie longtemps passé sous silence…

A Lyon, avec mes amis du collectif AFRICA 50, j’ai l’honneur de vous inviter aux différentes cérémonies prévues dans ce cadre. Le programme est simple…

18h30 : Rassemblement devant la stèle Martin Luther King, Place Guichard Lyon 3e, , Prises de paroles, Lectures de textes sur l’esclavage et d’Aimé Césaire.

19h00 : Départ de la Marche des mémoires…

19h45 : Accueil à la Mairie du 3e

20h00 : – Soirée témoignages et débats, – Rendu du travail des élèves du lycée Forest de Saint Priest (69), – Conférence– débat par M. Léonce Lebrun (AFCAM), «La loi Taubira l’idée, le vote et l’application» et «Aimé Césaire, combattant de la liberté», – Exposition.

Le 10 Mai 2007, « j’étais » à l’honneur à l’Assemblée Nationale. clin d’œil twitter

Non, L’esclavage n’est pas que l’affaire des Noirs. Aujourd’hui, je serai dans les artères de la ville de Lyon, sans avatar 😉 …

Édit: Cortège, Marche des mémoires Lyon, 10Mai 2013.

Marche des mémoires à Lyon

Fait.

9 réflexions au sujet de « Lyon: La Marche des mémoires, #10Mai… »

  1. Toujours étonné que si peu de commentateurs zap cet article sur l’abolition de l’esclavage, peut être parce que Madame Taubira à très bien expliqué le pourquoi du comment, et qu’il n’y à plus rien à rajouter ??!!
    Peut être !!
    En tout cas, moi cela ne me laisse pas indifférent, moi qui ai eu, dans ma famille Tsigane des esclaves au service de la Haute bourgeoisie allemande nazie pendant la dernière guerre et d’autres qui ont servis de cobaye aux chirurgiens SS !!

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    1. Moi, en tant que métis, et descendant d’esclave noir, ce sujet me passionne et est, je trouve, très mal traité en France. Je ne suis pas de ceux qui s’attribue la misère de ses ancêtres.
      Cette journée national, si elle est pétrie de bonne intention, d’honnêteté et de valeurs humaines( je n’en doute pas), elle est aussi, et encore une fois, un facteur de mépris pour notre pays.
      L’esclavage n’est traité qu’en partie chez nous. Pour une majorité écrasante de Français, la période concernée correspond à l’esclavage des noirs par les blancs ce qui n’est qu’en partie vrai.
      C’est encore un facteur provoquant le racisme et l’anti patriotisme selon moi.

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      1. Il faut vivre le #10Mai comme une journée du souvenir, une journée de Liberté (celle des esclaves), une journée d’Égalité (entre « maîtres » et « esclaves« , mais surtout comme une journée pour la Fraternité.

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  2. L’heure de la majuscule de l’espoir

    Hier, encore je regardai, sang couleur.
    Et ma peur me coupait, sans vent de terre.
    Je me souviens de cette douleur amère.
    La valse des flots couvre les sanglots d’Éther.

    Pourtant j’aime la mer, des caresses sans flot.
    L’histoire des sirènes sans queue agite l’Éther.
    L’écume des vagues se souvient de leurs cris.
    Pas d’écrit pourtant juste les vers d’Éther.

    Le tourbillon infernal somme sans rame.
    La bataille sans médaille du soupirail.
    Arpenter la vague du psychodrame.
    Ancrage sans encre rappelle la marmaille.

    Sur mon cheval, je défie les grosses vagues.
    La brise marine m’emporte loin de ses flots.
    Des sanglots monotones sans ton divaguent.

    L’océan arrête l’escapade sournoise.
    Un orage attaque sans obstacle.
    La houle inapprivoisée se pavoise.
    L’éclair l’éteint, elle étincelle sans vie.

    La mémoire de la mer raconte encore.
    Ces aïeuls, ont goûté au délétère.
    Éther a tout vu, a béni leurs corps.
    Un courant d’air marin de ces matins.

    Pas de chagrin sans trépas, ni tristesse.
    Les petits rats de l’opéra marins.
    Dansent les sanglots des flots sans adresse.
    Éther apporte son souffle divin.

    Le destin hume l’air humain du beau port.
    Ondine nage libre dans l’eau cristalline.
    Le grand morne s’endort en paix sans décor.
    Sur la colline des filaos d’Éther.

    L’écume de mes aïeuls entre dans l’Histoire.
    Un destin humain pour nos lendemains.
    A l’heure de la Majuscule de l’Espoir.
    Être humain et se donner la main.

    Montée Marie France

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