Sur le marché politique, les échanges et transactions se font en numéraire.. On capitalise, on thésaurise, on spécule… La place boursière de l’échange politique n’en finit pas de convertir les monnaies. Le « Pascal » n’a plus cours, le « Cahuzac » se déprécie, la nouvelle valeur refuge, c’est le « Guéant« , échangeable par lot de 500 000 pièces. Le courtier GuyBirenbaum ne s’en cache pas…
C’est dommage car circulent encore quelques « Bettencourt » sur les marchés et places de Bordeaux. Un conseil boursier: Acheter des actions en « Guéant » car, selon nos spécialistes, le « Guéant » permet des transactions en liquide, pratique par temps de crise. Le cours va monter depuis la récente indépendance de la justice.
Le lancement du Guéant a été retardé il y a un an par Nicolas Sarkozy suite à sa plainte contre MediaPart pour un document montrant que le régime de Kadhafi prévoyait de financer sa campagne de 2007. Le 30 avril 2012, il déclarait: « Ces documents, c’est du bidonnage. Ce qui n’est pas crédible, c’est Mediapart. Vous croyez vraiment qu’avec ce que j’ai fait à Mouammar Kadhafi, il m’a fait un virement? Pourquoi pas un chèque endossé? (…) C’est grotesque …». Délit d’initié?…
Il faut croire que le « Cahuzac », valeur refuge de la droite n’a pas la même valeur que le « Guéant », très côté à gauche. À chacun sa monnaie et ses affaires. Reste quelques Woerths. D’autres monnaies circulent au noir, dans l’attente d’une cotation politique (exemple, le Copé de la Banque Takieddine.).
Ainsi va la vie (et la monnaie) politique…