Les mots (de la politique): « Faire campagne » …

L’expression «faire campagne». Inspired by Isidore Poireau, Politologue honoris causa

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D’origine militaire [XVIe siècle] – organiser des attaques & replis pour s’approprier un territoire ennemi -, c’est une expression toujours d’actualité et qui s’applique aussi aux hommes politiques de la campagne. Exemple? « Selon le Canard Enchainé, François Fillon de Sablé-sur-Sarthe a du mal à « faire campagne » parce qu’il a fait « la caisse ». La caisse, la campagne, ou la caisse de sa compagne, etc,  des expressions qui souvent se chevauchent, ou se suivent. Se mouiller. Précision: On dit de moins en moins « battre (la) campagne », et cela sous la pression des féministes qui trouvent – à juste titre- dans cette dernière expression,  une forme « d’incitation à la violence conjugale » pour sa sonorité proche de « battre sa compagne, -sa femme-« . Je partage cet avis. Donc, à éviter même si « battre campagne sans sa femme » est assez réducteur quant au rôle « pas fictif » de la Daronne. Oui, et comme nous le savons tous, « derrière chaque homme politique se cache une femme (ou l’inverse) ». Aussi, les réduire à de simples assistantes (parlementaires) est une hérésie. Enfin, celles qui bossent vraiment bien entendu.

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«Battre (la) campagne»,« Faire campagne », un principe immuable, aujourd’hui encore, avec les outils 2.0 via les réseaux sociaux, à la fraiche, les doigts d’pieds en éventail devant ses écrans (smartphone, PC/Mac, télé), etc.- Et « si la campagne ne vient pas à l’Homme politique, l’hologramme de l’homme (ou femme) politique ira à la campagne! » Nouvelle séquence (politique),  Jean-Luc Melenchon l’a fait, récemment. Emmanuel Macron lui se vend dans la presse tel un produit marketing, sans programme.

« Battre » ou « Faire campagne », dans les deux cas, c’est une violence, surtout en Banlieue.

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