Le Figaro ‘’lache‘’ Nicolas Sarkozy via Karachi…

C’est inhabituel, presque aussi nouveau que l’année qui commence. lefigaro.fr ‘’tacle‘’ Nicolas Sarkozy dans son édition (en ligne) de ce lundi (illustration).

Suite à la publication par Libération des extraits du  procès verbal de l’audition par le juge Renaud Van Ruymbeke d’un ancien haut fonctionnaire pour qui le chef de l’État, alors Ministre du Budget en 1994 était au courant du montage financier pour les ventes d’armes au Pakistan,

On peut lire ceci dans lefigaro.fr

Ce témoignage est capital pour les juges qui suspectent que les commissions du contrat Karachi aient donné lieu à des rétrocommissions ayant servi à financer la campagne d’Édouard Balladur en 1995. Campagne dont Nicolas Sarkozy était alors le porte-parole.

Et au Figaro d’ajouter…

A ce stade de l’enquête, rien ne prouve encore que Nicolas Sarkozy était au courant du versement de rétrocommissions mais il est évident, pour les témoins de l’époque, que le ministre du Budget a donné son accord à la création de la société Heine et était donc au moins au courant du montage financier.

C’est une analyse assez rare du Figaro sur Nicolas Sarkozy. Peut être une conséquence de l’effet Nostradaluche

Sur ces nouvelles révélations, Libération.fr nous apprend que des fonds secrets ont bien été mobilisés pour la campagne de M. Balladur en 1995 et que, Sarkozy aurait validé un circuit de commissions en 1994. La défense de l’Élysée se fissure…

A suivre

5 réflexions au sujet de « Le Figaro ‘’lache‘’ Nicolas Sarkozy via Karachi… »

  1. Ah ces beaux échanges d’esprit me rappellent l’ancien régime. Je découvrais récemment un auteur nous décrivant bien cette société en déclin, ou le bon mot remplace un programme.

    « La médisance, chef-d’œuvre de l’esprit humain, perce avec circonspection : l’on ne se connait pas assez, l’on s’estime trop peu pour rien hasarder » Dampmartin dans un provincial à Paris en 1789 (petit livre que je vous conseille, que j’ai vu sur la base de http://www.ebibliophilie.com, et qu’on peut télécharger sur Googlebooks d’ailleurs)

    Le deux partis s’invectivent, tournent en rond, et l’on ne produit plus que des conseils, de la stratégie, et pour faire il n’y a plus personne.

    Mon regret principal vient du fait que nos politiques ne soient pas des entrepreneurs, mais des apparatchiks qui demeurent dans le sérail malgré leurs défaites successives.
    De ce point de vue, l’Amérique me semble plus saine.

    Pleins de regrets

    Bien Cordialement,

    Yohann

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    1. A retenir donc

      « La médisance, chef-d’œuvre de l’esprit humain, perce avec circonspection : l’on ne se connait pas assez, l’on s’estime trop peu pour rien hasarder »

      Dampmartin dans un provincial à Paris,1789

      Merci.

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