« Être socialiste », l’anaphore d’Elodie Jauneau … #EGPS

fil_a_plomb_1_cLa France traverse une crise de «valeurs», certains parlent de mutations sociétales, un concept fourre-tout souvent employé pour paraître et faire admettre l’intelligible voire le faux.

Ce débat sur les valeurs morales dans notre société cristallise la vie publique et politique, soulève des interrogations et affiche les distinguos. A gauche, le « social-libéral » s’adjuge le Nobel de la morale et s’infiltre dans l’existant, A droite, le mariage décomplexé du conservatisme explique certains «succès d’édition», toujours sur des lignes approximatives, aux antipodes de ce qui fonde nos valeurs.

«Valeurs»!, c’est le fil à plomb qui toujours fixe nos équilibres, nous ramène au centre des préoccupations partagées en société. C’est ce que j’ai trouvé dans la contribution d’une certaine Elodie Jauneau, conseillère municipale PS de la ville de Yerres. Dans l’anaphore «Être socialiste», au delà des étiquettes politiques, Elodie Jauneau nous parle simplement de “valeurs”, elle résume assez justement quelques principes partagés par certains d’entre nous, dans nos rapports avec autrui. Lisons.

Être socialiste, c’est avoir le courage de faire tomber les barrières de genre et les barrières socio-culturelles pour plus d’égalité.
Être socialiste, c’est ouvrir les yeux sur la société, prendre en considération ses mutations et ses évolutions afin qu’elle s’adapte à toutes et à tous: mariage pour tous, droit de vote des étrangers aux élections locales… Mais pas seulement.
Être socialiste, c’est oser le progressisme et oser affronter les obscurantistes, les réactionnaires et les conservateurs qui sont figés dans une société aux valeurs d’un autre temps.
Être socialiste, c’est avoir le courage de poser les questions qui «dérangent»: PMA, GPA, droit de vote des étrangers, droit à mourir dans la dignité, dépénalisation du cannabis…
Être socialiste, c’est surtout avoir le courage d’y répondre car ce sont des questions de société. Et la société, c’est «je», c’est «nous».

[Signé, Elodie Jauneau (Source, Vox de Gauche PS Yerres)]

« Je » pense que le doute n’est plus de mise, et cette contribution en affichage libre « nous » réconcilie avec une évidence : Être… de Gauche.

(…)

8 réflexions au sujet de « « Être socialiste », l’anaphore d’Elodie Jauneau … #EGPS »

  1. .. aussi qql respect -genre altérité, hein-
    se positionner est une chose, alors (aussi) se-questionner, s’interroger.. option: en débattre, en causer ..les assemblées (pourtant) ne manquent n’est-ce pas..
    bah, y-a le, les réseaux..

    j’aurais pas dit ‘crise’ mais pourquoi pas,
    parlant de ‘valeur’ ce machin récurrent, (à) chaque génération, époque..

    perso de gauche -rien d’exceptionnel, d’original-
    comme si maintenant (goût du jour) il faudrait.. genre « se justifier » .. ?!
    vin diou sans moi
    pourtant il m’arrive, à l’occase, de pinailler,
    chacun (sa-notion) sa fidélité, loyauté, ‘valeurs’ n’est-ce pas,
    perso (again) se portent bien
    pourvu qu’ça dure ..
    hello compradres, compañeros, colegas, chicas y chicos.. mes nanaphores à moi

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  2. Etre socialiste c’est être laxiste et préférer les coupables aux victimes, être socialiste c’est être irréaliste et dépenser l’argent du contribuable en dépit du bon sens, être socialiste c’est être généreux mais pas avec son argent, mais celui des autres, être socialiste c’est vouloir une immigration plus importante alors que les structures d’accueil sont insuffisantes en France et que le chômage règne dans notre pays, etc, etc…

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