Femme noire, la cible: Du #racisme Made in France et du « silence des bons »…

Des femmes, des prénoms : Christiane (Taubira), Danielle (Obono), Rokhaya (Diallo), Ramatoulaye (Yade), Hapsatou (Sy). Des femmes, noires, une identité, un trait commun, et une même appartenance à la République. Des femmes qui cristallisent et bien malgré elles, une nouvelle-ancienne phobie, une récurrence qui toujours s’installe lorsqu’elles deviennent enfin visibles.

Oui, la femme noire, enfant de la stigmatisée « femme africaine » est devenue la cible privilégiée des racistes de France et Navarre. Et comme le faisait remarquer Christiane Taubira en son temps (c’était hier), les « hautes et belles voix de la République » sont aux abonnées absents. Encore et toujours, silence de cathédrale sur une cabale avérée..

Le « silence des bons » blesse beaucoup plus que la haine raciste.

Les « bons »? C’est un euphémisme. Entendre par là, ceux de vos ami.e.s qui le sont pendant les campagnes électorales (ou juste avant). Et une fois le bulletin dans l’urne, ils vous font « faux bon » en rase campagne, voire pavoisent avec les « assassins d’aube ». Oui j’ai les noms, des « vrais bons », ils sont de moins en moins nombreux (tant mieux!), ça fera moins de gens à remercier au bistrot, à la Libération. Pour les autres, du goudron et des plumes et « Salut les racistes! »

Femmes noires, la cible, elles s’expriment

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