Entre autres déclarations d’Emmanuel Macron sur le « plan banlieue qui ne pas son nom« , il y a cette annonce phare du jour: création de 300.000 stages de 3ème pour les « jeunes des quartiers ».
Des « places de stage » dans les administrations pour les « jeunes des quartiers en difficulté ». C’est bien. Donc, pour résumer, « la banlieue est un jeune en difficulté, niveau collège en quête d’un stage de 3ème ». À peu près et j’exagère à peine. Aussi, puisqu’il est admis – comme pour l’équipe de France de foot d’ailleurs-, qu’on a tous le droit d’émettre un avis sur la « banlieue » (surtout lorsqu’on y habite pas/ou plus), permettez que je fasse la proposition suivante:
Organiser des stages d’insertion en banlieue, obligatoires pour la classe politique et les éditorialistes, idem les décideurs économiques, etc.
Une sorte de Koh Lanta au cœur de la cité avec si possible, le niveau des revenus de la banlieue sans oublier les épreuves d’immunité. Et comme le dit si justement le BondyBlog dans une tribune à lire, «Tant que vous ferez à notre place, ce ne sera pas pour nous, ce sera contre nous!».
Oui, un Conseil présidentiel des villes à l’Elysée c’est bien mais … « Faire pour la banlieue c’est faire avec la banlieue, en #Banlieue et nulle part ailleurs ».
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