[Les nouvelles nouveaux feignasses]. C’est à peine croyable, phénoménal. Dans l’histoire de la République, on a rarement vu les meilleurs-assistés se plaindre à ce point. Sans vous encombrer de statistiques, après moults avantages sous la présidence Sarkozy (avec les résultats qu’on connaît, explosion du taux de chômage, fois 2), ils descendent dans la rue…
Même sous l’ère du très avenant Sarkozy, ils avaient rien branler, et les voilà qui remettent le couvert malgré le beau cadeau de Manuel Valls (50 milliards d’euros dans le cadre du « Pacte de responsabilité« ). L’emploi stagne toujours (et on se demande bien pourquoi), mais les marges et autres dividendes ne souffrent pas de la crise, ils ont l’outrecuidance de bouder, ils font grève ces feignasses!, demandent encore et encore de l’aide publique. Oui, il s’agit bien d’aide publique…
Les griefs de nos patrons-assistés sont multiples: 1.faire sauter la durée minimale de travail de 24 heures hebdomadaires pour les nouveaux contrats à temps partiel, 2.exit l’obligation d’informer les salariés en cas de cession de l’entreprise, et surtout, 3. ne veulent pas entendre parler de l’entrée en vigueur de notre compte personnel de prévention de la pénibilité à partir du 1er janvier 2015. En clair, les français, on s’en tamponne !
En gros, pas de contraintes ni contreparties, «on fait comme on veut!» et «on emmerde les français avec nos sifflets!» Le boulot? Quel boulot? Y a plus! Circulez les gens! Le message est simple: « Alléger nos contraintes (donc, moins de recettes pour l’État, pour les Français) et pour le taux de chômage, débrouillez-vous! On spécule nous, les vrais pigeons, c’est vous! »
La caricature est à peine exagérée, tous les chefs d’entreprises ne sont pas dans cette configuration, mais se dessine en France une nouvelle culture de l’entreprise qui consiste à attendre de l’État (donc des français) de l’aide indirecte (allègement des charges!), pour « faire face à la concurrence » (la belle excuse). Quelques exemples des aides publiques (l’argent des français)…
(LIRE)
Les patrons demandent donc des « subventions publiques » sans contreparties en terme de création d’emploi. C’est de l’assistanat, le dire. De nouveaux feignasses, qu’ils aillent s’installer dans un pays moins structuré que la France et on verra la taille de leurs marges, les cons.
(…)
J’ai été patron durant 4 ans. Je n’ai reçu aucune aide de l’état bien au contraire.
Dans le même temps on m’expliquait que j’étais un privilégié…
Il faudrait arrêter avec les positions idéologiques et vous renseigner sur ce que c’est vraiment, de gérer une entreprise pour l’immense majorité des patrons français.
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Sans fausse modestie, je suis Bac+Beaucoup en Économie (Choix stratégiques et financiers des entreprises et collectivités locales, Macro et micro, tendances et prévisions etc, accessoirement responsable d’un centre informatique entre autres activités), alors, on se calme, ok? (Fin HS, ce n’est pas important).
Arrêtez de prendre les français pour des cons! Ce rôle de victimes en permanence, ça commence à bien bien faire. Après les pigeons, on nous joue la symphonie « On a cadenassé les emplois »! Tenez, si vous pensez qu’on stigmatise les « Patrons« , je vous conseille de faire « grève » contre ces patrons assistés qui ternissent l’image de votre profession. Y’en a marre de vos conneries collectives, les français ont d’autres soucis que d’écouter vos jérémiades à longueur de journée.
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En 4 ans, j’ai eu à payer l’Etat, puis mes employés et ensuite, et c’est arrivé très rarement, j’ai pu me payer.
Expliquez en quoi j’étais assisté ? De mon expérience d’entrepreneur, je ne me souviens de l’Etat que par les bâtons qu’il m’a mis dans les roues.
Les patrons dont vous parler sont de grands chefs d’industrie, qui sont loin d’être majoritaires, ni en nombre, ni pour la part qu’ils représentent dans l’économie nationale. Ils sont cependant bien plus visibles.
Quand vous dites « les patrons » j’entends « les noirs », ou les « arabes »…
Je crois que vous n’aimez pas quand on généralise. Évitez de faire de même 😉
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Les dispositifs en place (CICE entre autres) sont autant d’efforts consentis par les contribuables (hausse des ponctions fiscales, des économies sur la sécurité sociale etc.), faire grève par simple corporatisme est indécent.
Partant du principe que l’attitude de Gattaz et Cie ne vous convient pas, je vous propose de le signifier au Medef, ok? La France a beaucoup donné (les milliards du Pacte de…), on attend la contrepartie, les emplois! Après, on pourra rediscuter. On a sauvé les Banques et les Entreprises en 2008 déjà, avec des fonds publics, la récurrence doit s’arrêter, c’est bon..
Parce que, le refrain « Ah nous les patrons, qu’est qu’on souffre!, ça commence à bien faire.
Merci.
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je ne voudrais pas déranger, surtout que mes compétences sont nulles (failli dire: no concerné, mais on l’est forcément/obligatoirement)
j’entends vos propos, les comprends,
certes les entreprises du Cac /sans parler de Total, ‘affranchi’ d’impôt sur le territoire (ben ouiz, il n’y fait pas de chiffre) ne sont pas généralités (ni légion?)
souvent entendu des patrons -les potes artisans avec 3 ou 4 employés en font partis n’est-ce pas.. se plaindre (version courte)
bien sûr je les crois /justifié la plupart; je distingue le pleureur, même si j’oublie (par ex) de compter leurs heures..
le p’tit exploitant agricole etc.. des aides, des soucis.. le beurre mais no vacances
/n’ont pas tous un château en Médoc,
désolé je m’éparpille; j’ignore si cet avis chouia imagé reflète qql réalité, mais probablement celui de l’opinion lambda,
je ne pense pas « tous pourris » (ainsi le politique, l’ecclésiaste..)
mais les abus, excès et toute la bande pénalisent la confiance (pas bon) aussi touche au larfeuille (pas bon) enfin pas celui d’un goinfre
ps, là, « des Paroles et des Actes » Fr2, ma femme ponctue son écoute de qqls « bien vu J Luc » à l’invité Mélenchon; aime bien Dsk aussi, pourtant rien d’une perverse.. peut-être aurais je fais un meilleur communiste qu’anar branleur ? bref,
n’empêche le camarade Bemb s’énerve pas souvent (ça surprend hein) en tous cas « bien vu »
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Là, je suis énervé, oui! Je paie l’impôt sans hurler et certains passent à la télé pour cracher sur mon effort, ça me… Pas d’humeur à faire le distinguo entre les patrons (il en faut), mais quand même, faut pas exagérer…
La tentation de la nationalisatin de certains secteurs n’est pas loin je vous dis, c’est une option..
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Patron prout
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