Chers tous, « ne dites plus « nègre » pour désigner un auteur sous-traitant anonymement un texte signé par une autre personne, souvent célèbre. Employez plutôt le terme « prête-plume » par exemple. Dans un communiqué, le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN, que certains critiquent à tort et à travers) explique que la formule «nègre littéraire» s’est imposée dans le monde littéraire, justement parce le « nègre », est celui qui fait tout le travail, sans en retirer le véritable bénéfice». Et vous savez quoi ? Le Cran – il faut en avoir- a obtenu gain de cause auprès de la ministre de la Culture. Bah oui …
Et voilà le travail! Le «nègre-littéraire is dead, vive le prête-plume!» Quoi? Y a un problème? Z’êtes pas contents d’avoir un « nègre en moins »? Si? Voila! j’savais que ça allait plaire à certains. Passons. Et comme je le disais dans un précédent billet, « personne ne peut remplacer les victimes de discriminations dans la lutte contre les discriminations ». En clair, «tout ce qui est fait pour moi, sans moi, est fait contre moi» disait l’illustre Nelson Mandela. Les accompagner si besoin, ne jamais les stigmatiser ou les accuser de je ne sais quel « communautarisme à deux balles» pour masquer un racisme désormais évident et qui ne trompe plus personne. Encore dans la récente actualité. Sinon, la nouvelle appelation rehabilite un joyeux souvenir…
» 🎶 prête moi ta plume🎶-uhh🎶 pour écrire un mot!🎵 ».
C’est beau n’est ce pas? A suivre, le déboulonnage des statues du suprémaciste Jean-Baptiste Colbert, rédacteur en chef du Code Noir. Oui, pour son Édit du Roy, ses règlements & articles sur l’esclavage, ce texte de référence de la codification d’un horrible crime contre l’humanité. Et si ça vous dit d’aider, de faire «prête-plume», on veut bien. (D’avance merci).
./…
ah oui il faut en avoir, ..sinon comment tailler une pipe ?!
(pour ça aussi il faut se dépêcher ? ..d’en profiter)
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J’avoue avoir du mal à me faire une opinion sur cette « victoire ». Précisément parce que l’emploi de l’expression « nègre » était la reconnaissance que le Nègre se tapait tout le travail sans en tirer bénéfice. On perd peut-être là une bonne occasion de pouvoir expliquer l’indignité de l’exploitation négrière, ou simplement d’amener les gens à se poser des questions, en demandant simplement, quand l’occasion se présentait, « vous savez pourquoi on les appelle des nègres ? ».
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(voilà) toute représentation, ou existence, du: « nègre, black, noir, bronzé, etc. »
doit-être éradiqué,
ce n’est que mon avis; d’être un demi métis ne change rien (pour l’instant pas emmerdé ?!)
NB, j’en ai un autre (d’avis) sur l’homme blanc, ..mais de lui le sujet déborde !
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S’il était en vie, Henri Michaux aurait ajouté un 14 ème chapitre: « Plume et le prête-plume »…
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