Les 5 mesures chocs de Nicolas Sarkozy…

La chancelière Allemande Angela Merkel de passage à Paris ce lundi, a accéléré le calendrier d’affiliation de la France à l’Allemagne.

Selon nos informations, cette rencontre franco-allemande va sceller dans le marbre, les nouvelles directives économiques et sociales de la France afin de sortir de la crise.

A l’occasion du 14e conseil des ministres franco-allemand et,  après avoir fait l’apologie de l’Allemagne pour légitimer ses errances économiques: bouclier fiscal, réforme de l’ISF, TVA sociale, les 34heures, le Résident de l’Élysée va annoncer des mesures chocs selon Hiffingpouf.fr.

La plus emblématique des ces mesures du candidat Sarkozy…

1. La suppression du Salaire Minimum en France

  • Avoir d’ici 2 ans, plus 20% des salariés payés à un niveau inférieur au SMIC horaire actuel. Et progressivement les années suivantes. Soit des taux horaires à moins de 5€ de l’heure.
  • L’objectif : avoir dans les entreprises (publiques et privées) au moins 40% des salariés avec des salaires mensuels net inférieur à 1000 €
  • Création de plus 2 millions d’emplois à temps partiels en France et,  avoir dans les entreprises au moins un quart de ses salariés à temps partiel. C’est qu’il faut pour résorber le taux de chômage en France.  »Plus de 10%, ce n’est plus tenable » a déclaré Nicolas Sarkozy

2. Réforme du Pôle emploi et de l’assurance-chômage

Pour cela…

  • Revoir les indemnisations de l’assurance chômage à la baisse pour lutter contre les déficits. Lorsque le pôle emploi vous propose un poste, vous ne pouvez le refuser, sinon vous perdez vos allocations de chômage, comme c’est le cas auprès du Pôle emploi Allemand l’Arbeitsamt qui va gérer cette mutation française. L’assurance chômage sera donc revue à la baisse, notamment en augmentant la pression sur les chômeurs.
  • Généralisation des emplois temporaires à faible qualification, exonération de charges sociales,  durcissement des conditions d’indemnisationLimitation de toute hausse des salaires, pour une meilleure stabilité  des coûts salariaux.

3. Flexibilité du marché du travail

  • Instaurer le système de « Mini-jobs » totalement dispensés de charges sociales. Les employeurs pourront donc substituer les mini-jobs aux contrats classiques à temps complet.
  • Privilégier la création d’entreprises de taille intermédiaire (entre 250 et 5000 employés) sur le modèle allemand appelées « Mittelstand« , outre Rhin

4. Nouveau système de formation et d’insertion en entreprise

  • Conséquence du recours massif au chômage partiel et de la restriction du dialogue social sur les salaires et l’emploi.
  • Relèvement à 5% du quota de jeunes en apprentissage dans les entreprises de plus de 250 salariés. les entreprises devront avoir 5% de jeunes apprentis, contre 4% actuellement.

« Le secret du modèle allemand, c’est l’industrie, la taille des entreprises, la co-décision et la compétitivité », relève Jean-Claude Betbèze, chef économiste du Crédit Lyonnais, qui ne cache pas son admiration pour la politique économique du pays. Quitte à en accepter les douloureuses contreparties comme le propose Nicolas Sarkozy

 5. Faire appel à l’expérience allemande en matière d’immigration.

  • Formation de la brigade d’immigration par la DeutsheCop
  • Création d’une agence de l’immigration et de l’identité européenne.

Ah! Pour la Coupe du Monde de Football, la France et l’Allemagne ne seront plus jamais dans le même chapeau des tirages. En cas de finale, elle se jouera à L’Allianz Arena Stadium GmbH de Munich.

A suivre.

7 réflexions au sujet de « Les 5 mesures chocs de Nicolas Sarkozy… »

  1. Copier un modèle qui conduirait à multiplier le nombre de travailleurs pauvres ne subsistant que grâce aux Restos du coeur? Non merci.
    Malgré tout, il y a quelques points sur lesquels on pourrait s’inspirer de l’Allemagne mais malheureusement ce sont justement ces mesures qui ne sont pas proposées. Je pense en particulier à la cogestion actionnaires-salariés.

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  2. Lettre à tous mes compatriotes

    Voici les 5 raisons qui vont me conduire à voter blanc :
    1/ la classe politique ne vit plus sur la même planète que nous, elle s’organise pour cumuler les mandats et place ses amis aux meilleurs postes qu’elle a « fabriqués » pour que la politique devienne une profession,
    2/ nos dirigeants font vivre notre République et l’Europe bien au-dessus de leurs moyens, notamment en comptant un grand nombre de ministères, de secrétariat d’Etat, d’assemblées, de conseils, de directions, de sous-directions, de bureaux, d’organismes, de comités, de commissions et d’institutions inutiles et empilées,
    3/ nous (les citoyens) connaissons les économies à faire, les solutions aux problèmes qui font notre quotidien, mais notre avis est dédaigné, nous n’avons pas droit à la parole ou même à la consultation. Nous sommes sollicités lors des meetings pré-électoraux sans pouvoir donner notre avis ou poser des questions,
    4/ le monde s’est construit (je suis bien conscient que nous en avons tous une part de responsabilité) en oubliant la notion de partage : les inégalités sont de plus en plus criantes, les écarts de salaire ont été multipliés par 10 ou par 20 dans les 30 dernières années, les efforts ne sont pas justement récompensés,
    5/ notre pays n’est pas moderne, il est enfermé dans des paradigmes (les idées préconçues) et dans des fonctionnements véhiculés de génération en génération pour garder le pouvoir : celui qui consiste à vouloir tout réguler et paralyser les initiatives tout en acceptant par ailleurs de nombreux déclins et sans mettre en place les indicateurs qui permettraient d’anticiper les dérives.

    Notre France possède des atouts considérables à condition de parvenir à nous rassembler tous autour d’un grand projet de remise à plat de notre gestion pour laisser à nos enfants et aux générations futures un niveau de vie enthousiasmant et des perspectives de progrès.
    Vous avez le droit de penser que je pourrais tout simplement choisir le bulletin d’un candidat. Peut-être, mais à y regarder de très près je n’ai trouvé chez aucun des candidats une orientation qui pourrait corriger les dérives évoquées dans les 5 points ci-dessus.
    Et je me dis que si chacun d’entre nous saisissait l’occasion de ce premier tour pour voter blanc, nos chers (très chers) candidats recevraient l’avertissement (si j’étais vulgaire je dirais coup de pied au …) qui ferait peut-être changer leur vision corporatiste et réduite à leurs seuls intérêts.
    Ou qui pourrait faire que par conséquence on puisse trouver un personnage politique en situation de chômage… En connaissez-vous ? Non ? Ah …? Ce dernier constat ne devrait-il pas nous faire réagir ?

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