Pendant que la France entière attend le retrait de François Fillon de la course à la Présidentielle 2017, un village gaulois fait de la résistance, refuse de se laisser entrainer dans de vastes périodes oratoires où la fleur du mensonge permet souvent à de malhabiles politiciens d’escamoter les vrais sujets en jouant les victimes qu’ils ne sont pas. Oui, un village «victime de la mode» et ké-Sape-lerio Bloizzaville!
L’Afrique in da Blois, dans le Loir-et-Cher sous les lambris de la résidence royale de Louis XII, Capitale #MadeinSape. Ils étaient là, les Congolais de la Région parisienne -mais pas que-, loin de la politique où d’une prétendue «peur du front national».– rien à foutre!-. Présents pour «un partage de culture» marouflé fait de chiffons & accessoires, adroitement juxtaposés aussi agréables que futiles. Une «messe culturelle», conviviale pour une mise en lumière du patrimoine de la ville – son château, sa cathédrale Saint-Louis, etc-…
Jusque là tout allait bien. Puis, du 28 au 29 janvier dernier, «Jour y a proclamation» dans la Halle aux Grains, scène de la sape à Blois, c’était la Fashion Week, «Nuit de la Sape»: soirée dansante, espace défilé, photo-call & redcarpet, création chorégraphique, Conf’, cinoche, Bal des sapeurs -ou l’extravagance en musique & verbiage des Grandes Gueules-. Bref, c’était «le bordel» comme à Brazzaville ou Pointe-Noire. Allez ça se regarde, et ça va vous faire le week-end….
Z’avez vu le «partage de culture»? Mon avis: Ça va beaucoup trop loin je crois, mais comme ça énerve les FN, ça me va! Bref, «il n’y a pas que la politique dans la vie, il y a la #Sape aussi, à Bloizzaville!».
Fait.
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